La question du logement des jeunes, un enjeu mal traité

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

Jeudi dernier (29 oct.), c’est dans la Loire que nous avons abordé la question du logement des jeunes. Après avoir visité le nouveau foyer de jeunes travailleurs et auberge de jeunesse)Clairvivre à Saint Etienne, lieu d’innovations que nous avons soutenu, nous avons participé aux échanges autour l’étude (également soutenue) sur le logement des jeunes Ligériens en recherche d’emploi. Etaient présents beaucoup d’acteurs variés. J’étais accompagnée d’une partie du service Habitat -Ville de la région.

1°) Le logement des jeunes Ligériens présente au moins trois particularités :
- les jeunes sont en difficulté plus grande encore
- ils se logent essentiellement dans du privé pas cher et souvent dégradé
- la question du logement est liée à celle de l’emploi.
Comme ailleurs, le logement des jeunes ne fait pas l’objet d’une attention particulière des pouvoirs publics. Or, les jeunes ont souvent de très faibles ressources, sauf si leurs parents peuvent les soutenir, et ils n’ont pas droit (rares exceptions) au RSA avnt d’avoir 25 ans. Ils se trouvent particulièrement pénalisés, sans possibilités de logement, pour accepter un emploi loin de chez eux.

2°) La région rhône Alpes a mis en place des dispositifs de soutien en faveur des jeunes en mobilité :
- le dispositif d’aide à l’accueil en foyer de jeunes travailleurs des apprentis et des jeunes en formation. Objectif : inciter le FJT à mettre en place un accueil spécifique peu cher pour les jeunes en apprentissage et en formation

- dispositif d’aide au développement du logement intergénerationnel innovant : ce type de logement est presque gratuit, il s’agit d’un échange de services entre jeunes et personnes âgées

- dispositif d’aide au KAPS ( Kolocation à projet Solidaire. Ces dernières visent à favoriser l’engagement étudiant dans les quartiers populaires en échange d’un loyer réduit

3°) Comment faire avancer la question du logement des jeunes  ?

Quelques pistes : Inscrire cette question dans les politiques structurantes de l’habitat :
PLH, PDALPD...

Simplifier, regrouper, (entrée "unique") les acteurs de l’habitat "géneralistes"c’est à dire travaillant sur tous les segments du logements tels que les CLAJ, ADIL, FJT, en lien avec les missions locales .

Favoriser le conventionnement dans le privé, accessible, (avec mediation ou non) voire l’autorenovation accompagnée .