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La Metro prend la compétence Culture et Sport

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

QUELLE SERA LA POLITIQUE CULTURELLE ET SPORTIVE DE LA METROPOLE GRENOBLOISE DEMAIN ?

Le transfert de la politique culturelle et sportive des Villes à la « Métro » doit légalement avoir lieu avant la fin de l’année. Se pose la question du périmètre du transfert : quels aspects de la politique culturelle et sportive transférer ? On peut décider d’appliquer le Principe de « subsidiarité » c’est à dire que l’on aura le souci de demander au plus petit niveau d’autorité publique compétente d’agir, et de ne pas faire à un niveau plus élevé ce qui peut l’être avec plus d’efficacité à une échelle plus faible : exemple, l’entretien des écoles, la restauration scolaire relèvent du niveau communal.
Mais la frontière n’est pas toujours facile à établir : le service des bibliothèques, l’offre de piscines, sont ils mieux rendus au niveau communal ou intercommunal ? Cette question fait débat, d’autant que les usagers ne restent pas rivés à leur ville, et se déplacent dans l’agglomération. Il est à peu près clair que les grands équipements sportifs régionaux ou culturels (la MC2, L’Héxagone de Meylan qui ont le label « scène national ») ou le stade des Alpes relèvent du niveau Métro, de même que ce qui a trait à l’entrainement et à la formation des sportifs et des artistes de haut niveau. Mais quid de la politique culturelle et sportive de la métropole grenobloise, qui corresponde aux habitants de l’agglomération, dans laquelle nous pourrions tous nous retrouver ?
En fait, l’on ne peut faire l’impasse sur deux questions majeures : - quelles sont nos contraintes financières ; et le Sport et la Culture, pour qui ? 
Avons nous un objectif d’égalité d’accès au sport ? A la culture ?
Si oui, - et pour ma part j’estime qu’il ne saurait y avoir de politique de cohésion sans politique culturelle, ni de politique de bien être sans accès au sport- alors il nous faut d’abord afficher publiquement ces objectifs, et ensuite les doter de moyens. En vérifiant qu’il ne s’agit pas de compétences exercées par d’autres ( Conseil régional ou départements…) . Il me semble que c’est à la métro d’assurer la cohérence.


Des exemples ?

On finance les "gros" équipements, mais on veillera à ce que ceux ci ne béneficient pas uniquement aux personnes les plus aisées et cultivées. 
La ville de Lyon, via ses deux services Politique de la Ville et Culture, avait mis en place une charte culturelle qui impliquait les acteurs institutionnels sur ce sujet. L’étape suivante a été la mise en place de contraintes ( oui aux financement Investissements et fonctionnement des gros équipements mais sous condition de prise en compte de publics "en difficulté "… Cela implique des Partenariats inter-institutionnels ....


Voici un exemple concret peut-être encore plus parlant :

En politique de la ville, lorsque j’étais Vice présidente du Conseil régional, j’ai soutenu une action qui aurait du relever de la culture à la région mais qui était refusée (disons sommairement parce-que pas assez élististe,... ) qui impliquait : le conservatoire à vocation régionale de Lyon, les associations professionnelles et amateurs de percussions, et les "batucada" -à l’époque très peu pro- telles que celles de la villeneuve de Grenoble. S’y joignaient des amateurs en milieu rural et de jeunes Lyonnais en situation de handicap. Les groupes ont répété de manière décentralisée ( entrainement d’abord sur le net, par video réalisée par le conservatoire de Lyon..) puis se sont réunis en manifestations intermédiaires, en milieu semi rural en Drome par ex, à la Villeneuve de Grenoble, etc.., sous la direction d’un professeur du conservatoire de Lyon. 
 Au final ils ont donné ensemble une belle représentation place des Terreaux à Lyon en accompagnement d’un groupe brésilien prestigieux. Chacun était à sa place : les amateur ne se sont pas pris pour des pro, les débutants se sont contentés de petits rythmes simples, il y avait donc réellement de la qualité globale, et chacun était très fier et ravi de ce point d’orgue convivial. Cerise sur le gateau : les amateurs "tirés" par les bons élèves du conservatoire lors des répetitions décentralisées puis par les professionnels de haut niveau brésiliens ont fait de gros progrès. Cette qualification a été "gratuite" ! Et on a touché beaucoup de monde...



Il y a déjà une politique de réussite éducative à la Métro, via la politique de la ville. Mais pourquoi séparer les choses ? La cohésion sociale concerne tout le monde, la culture peut jouer un rôle majeur. 
Ici il s’agirait de faire du lien et d’impliquer largement les populations. D’avoir une "Culture Elitaire pour Tous."

Il me parait important de développer une démarche culturelle ambitieuse et accessible, en sciences notamment. Dans une démocratie, les citoyens doivent avoir le plus de moyens possibles de s’approprier des savoir, face à la complexité de notre monde, et de ne pas être trop facilement la proie du manichéisme des simplifications mensongère ou des théories du complot. Ces manifestations peuvent impliquer les acteurs locaux (instituteurs, centres sociaux, MJC, Maison de la culture...) dans les quartiers, sans oublier les temps forts, point d’orgue , conviviaux , facteur de lien, de cohésion, et d’énergie.

 L’éducation populaire est pour moi une composante indispensable de la culture, et j’ajouterai un marqueur de gauche, une utopie d’émancipation si vous voulez. Je ne comprendrais pas que nous y renoncions.
Cela signifie d’avoir une reflexion et une coordination Metropolitaine. 

Mais il faut quelques crédits d’animation, et encore faut- il l’inscrire dans une délibération !


Le Président de Grenoble Alpes Métropole est venu parler de ces sujets Mardi dernier devant les élus de Meylan. Il a évoqué notamment l’intérêt de la médiation culturelle dans la cohésion sociale.
Je l’ai écouté avec intérêt. Espérons que cet axe politique fugurera bien dans la délibération que voterons les représentants métropolitains en Octobre !.

Marie Odile Novelli
(conseillère municipale de Meylan)