COMMUNIQUE A 51

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

Communique de Mars 2006 concernant le choix du trace de l’ A 51 par PERBEN

PERBEN NE TIENT PAS COMPTE DE LA COMMISSION DE DEBAT PUBLIC

l’erreur de trace.

A 51 : voir aussi sur le fond du dossier :
Les Vertsregion.mo.N.
et Les Verts05




Communique de Dominique Voynet , le 16 mars 2006


Projet A 51 : le gouvernement choisit la fuite en avant

Ce matin, le ministre des Transports a annonce le choix d’une realisation de l’autoroute A51 par Gap et les Hautes Alpes.

Le choix du gouvernement est, malheureusement et clairement, le plus mauvais. Le choix autoroutier est de tres loin le plus dispendieux, le plus negatif du point de vue de l’environnement, le moins durable au plan de la politique des transports. Il implique de mobiliser des moyens colossaux dont l’Etat comme les collectivites ont le plus grand besoin pour reorienter, par d’autres investissements, la politique des transports. Il ne permet pas d’irriguer le territoire de facon fine, contrairement a l’amenagement des routes nationales existantes. Il prevoit de faire transiter du trafic routier dans les territoires alpins, contrairement au protocole "transports " dela Convention Alpine, ratifiee parla France. Sarealisation detruirait des espaces naturels ou agricoles tres importants tout au long du trajet, defigurant des vallees de tres grande qualite comme celle du Champsaur.

La Commissiondu debat public avait pourtant conclu a la necessite d’ameliorer la liaison Grenoble- Sisteron, dans des delais courts, avec un reequilibrage cte ferroviaire et dans le respect du developpement durable. Le ministre annonce l’exact contraire : une realisation autoroutiere, non respectueuse du developpement durable ni en matiere d’espaces consommes ni en ce qui concerne les trafics qu’elle genererait obligatoirement... et tout ceci a on ne sait quel delai, puisque le gabarit comme les incertitudes geologiques qui pesent sur ce choix impliquent des financements dont nul ne sait dire qui pourra les assumer ni a quel delai.

Au-dela du choix defini sur ce projet alpin, force est de constater que depuis 2002, le gouvernement a choisi de relancer la politique autoroutiere (A28, A31, A89, A48, A51 aujourd’hui). Privilegiant systematiquement des objectifs de court terme, il tourne ainsi le dos aux engagements internationaux de notre pays en matiere de lutte contre l’effet de serre, a la necessite d’une reorientation courageuse de la politique des transports en faveur du rail, a une gestion durable et econome des deniers publics... En clair, le message de ce gouvernement est "Apres moi, le deluge..!" Ce qui, en ces temps d’incertitudes climatiques, releve simplement d’une extreme desinvolture.