Gaz à Effet de Serre et santé

, par  Marie-Odile NOVELLI , popularité : 0%

Les 3 principaux GAZ à effet de serre causent 2 MILLIONS DE MORTS PAR AN.

Les Gaz à Effet de Serre tuent aussi...

On connait les enjeux du réchauffement
climatique en termes financiers et environnemental.

On sait moins que plus d’un million d’especes animales et végétales pourraient disparaitre d’ici 2050...
Voir la video : Global Warming

voir aussi, info de la planete.org .
On a encore moins conscience que ces Gaz à effet de serre, cause du rechauffement climatique, sont aussi des poisons, mortels pour les humains à petit feu....
Deux études publiées par l’OMS et l’OMM nous permettent de faire le lien.
I. L’Organisation météorologique mondiale (OMM) vient de publier les données concernant le réchauffement climatique : En 2005, la teneur de l’atmosphère terrestre en dioxyde de carbone (CO2) a atteint des niveaux records, d’après le Bulletin sur les gaz à effet de serre .
En cause avant tout : Le dioxyde de carbone, le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O) . Ce sont les trois gaz à effet de serre les plus abondants que contient l’atmosphère, après la vapeur d’eau. Ils font partie des principales causes du réchauffement de la planète et des changements climatiques.
[cliquez ici.futura science.info
 Ces 3 gaz à effet de serre sont essentiellement présents dans les hydrocarbures et les energies fossiles * que nous utilisons pour nous déplacer, nous chauffer, etc...

Ces combustibles fossiles * contribuent aussi fortement à la pollution de l’air :

Ils émettent des gaz polluants responsables de morts prématurés.

II. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) met aujourd’hui les gouvernements du monde entier au défi d’améliorer l’air de leurs villes afin de protéger la santé de leurs populations.
On estime que la pollution atmosphérique est responsable d’environ 2 millions de décès prématurés par an
, pour plus de la moitié dans des pays en développement. Dans bien des villes, les concentrations annuelles moyennes de PM10 (qui provient essentiellement de la combustion de carburants fossiles ou autres) dépassent les 70 microgrammes par mètre cube.

cliquez ici.futura-sciences

Que pouvons-nous faire ?

D’abord, devenir plus exigeants envers nous mêmes, modifier nos comportements.
Ensuite, être exigeants aussi envers nos élus. Chirac (battant sur ce plan Jospin, pourtant fort peu écolo lui aussi), a developpé un ministere de la parole pure et de l’inaction politique sur ces sujets. ...
Nous pouvons peser à l’aide de tous les moyens dont nous disposons pour que les politiques qui nous représentent au plan international soient eux mêmes exigeants dans leurs accords commerciaux en termes
environnementaux et sociaux (je pense par exemple à nos accord avec la
Chine, une des principales nations pollueuse à venir, qui ne prévoient pas vraiment de contreparties environnementales et sociales aux exportations en Franxce et en Europe. Encore une fois la France brade le long terme pour des interets économiques à courte vue ...).

L’avenir dépend de nous tous. Et de chacun d’entre nous. Coresponsables, nous pouvons devenir co-acteurs. C’est quand même mieux !

Marie Odile Novelli

Voir aussi Pascal Canfin, responsable de la commission économie des Verts
(extrait de COSMOPOLITIQUES site.cosmopolites

Note 1 :
*Les carburants fossiles proviennent de la transformation des matières organiques mortes mélangées à divers minéraux à de grandes profondeurs. Cette transformation nécessite plus d’un million d’années et se déroule à des températures et pressions très elévées.(Ces évolutions proviennent de l’action de bactéries et de la pression terrestre exercées sur les résidus organiques qui vivaient il y a des millions d’années. Leur énergie provient du soleil : Elle a été emmagasinée sous forme d’énergie potentielle par la photosynthèse).
Les combustibles fossiles que nous utilisons sont le charbon, le gaz naturel, le pétrole. 
Ces carburants sont en quantité limitée sur terre. 

En savoir plus : Les gaz à effet de serre

Note 2 :
La pollution atmosphérique, qu’elle soit sous forme de matières particulaires, de dioxyde de soufre, d’ozone ou de dioxyde d’azote, a de graves répercussions sur la santé. Ainsi par exemple, dans l’Union européenne, rien que les matières particulaires les plus fine (PM2.5) sont responsables pour l’Européen moyen d’une perte d’espérance de vie statistique estimée à 8,6 mois. Bien que les matières particulaires soient considérées comme le principal facteur de risque lié à la pollution de l’air pour la santé humaine, les nouvelles Directives recommandent également pour l’ozone une dose journalière abaissée de 120 à 100 microgrammes par mètre cube.