Après une assez longue queue dehors, nous sommes entrés les uns après les autres dans la cour de l’ Elysée (sécurité oblige) ...
Une demi- heure d’attente, ce qui est peu semble- t - il , et voilà le Président, applaudi, qui va ... s’asseoir. Entretemps quelques ministres avaient déjà fait leur entrée ( Blanquer, puis Mezard et Denormandie), rompant quelque peu l’ennui .
Jean Louis Borloo, l’homme qui a "planché" pour le Président sur les Quartiers est introduit par un Monsieur Loyal sur un mode pseudo comique.
Il fait le premier court mais percutant discours. Il est très applaudi...

Puis, c’est le tours d’acteurs et d’actrice de la société civile : par exemple, une commissaire de Police de 28 ans en Seine Saint Denis interpelle le Président tout en reconnaissant que les premières mesures quantitatives de faveur des policiers sont bienvenues... Suit une institutrice de CP Saint Denis de ST Denis qui se réjouit du dédoublement des classes (elle n’a que12 élèves) et de son efficacité sur l’apprentissage de la lecture (du jamais vu pour elle !)
Tout cela est bien mené, et permet de démontrer sans caricature trop flagorneuse que la présidence a dejà fait des choses qui marchent...

Le Président intervient vers Midi.
Long discours ( tout le monde avait soif et faim)
j’ai trouvé que le Président ne lachait rien ( bref, une exigence forte et une bienvieillance qui s’estompe un peu) :

 il conforte le droit commun (c’est bien), est sensible à la question des femmes
 mais oublie relativement le rôle des associations qui par exemple perdent de la manne de la defiscalisation avec la suppression de l’ ISF..),
 sans surprise ne reconnait pas vraiment le rôle des HLM,
 il renvoie à Juillet et à l’automne la finalisation des annonces concrètes..

 les oubliés du numériques sont un sujet majeur dont il n’a pas parlé, le Président ne voit que l’aspect économique innovant. C’est pas gagné pour le CNV qui planche sur la question !
C’est pourtant un enjeu majeur d’égalité dans l’accès aux droits, la meilleure, parfois mais aussi la pire des choses, pour ceux qui n’en maitrisent pas les clés. Grace au numérique vous pouvez avoir chez vous un duplicata de votre passeport en 48 heures (du vécu). Mais si vous ne maitrisez pas le numerique vous êtes foutus. C’est pourquoi il faut proscrire le 100% numérique dans les démarches administratives, et maintenir une présence humaine.

A suivre...