AGENDA DE MAI

Principaux déplacements publics et interventions

(hors rendez vous et réunions de travail avec les services de la région et les élus locaux des territoires de R. Alpes)

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"En Mai, l’agenda sera allégé" ...

Non ça n’est pas un proverbe ! C’est le principe de réalité : non seulement les célèbres "ponts" de ce mois le plus charmant de l’année contribuent à cet allègement, mais surtout, je dois impérativement alléger mon agenda pour reconstituer mes globules rouges et mon taux de ferritine, qui m’ont valu il y a quelques jours un petit tour à l’hôpital en urgence...
J’y reviens...

Le 1er MAI

j’ étais à la manif à Grenoble (4 heures debout ! ) avec le regret qu’il y eut moins de monde que prévu : 25 000 personne environ, ce qui est parfaitement honorable pour un 1er MAI classique (unitaire, CGC incluse) mais de moindre importance que le rassemblement précedent à 40 000 personnes.
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Le 4 MAI, Conseil municipal de Meylan.

J’ y suis allée à pied, mais j’étais tellement épuisée que j’ai du m’arréter 5 fois sur la route pour reprendre un peu de forces.
Finalement je suis restée jusqu’à la fin, le temps de présenter un amendement à la délibération sur les marchés publics, question assez importante qui ne figure cependant pas au compte rendu journalistique.
Cela dit l’actualité était bien sûr et encore la non ouverture cet été de la piscine de Meylan voir ).

5-6-7 MAI : petit tour comme patiente à l’hôpital !

Le médecin, inquiet à la lecture de mes résultats sanguins et surpris de me voir debout avec un taux de ferritine à 3 gr. , m’ a "expédiée" aux urgences de l’hôpital pour une transfusion sanguine avant tout soin plus classique.

A l’agenda j’avais notamment : un déplacement dans la Drôme sur la politique du handicap, le colloque sciences et démocratie dans les nanotechnologies , la présentation aux élus de la majorité du Conseil régional de la problématique actuelle des "Contrats Urbains de cohésion sociale" (CUCS) - quoique ce dernier type d’engagement ne figure pas habituellement dans mon agenda officiel, car il n’est pas"public" au sens où il n’y a pas de public extérieur à la région .- .
A la place, mon médecin, qui venait de recevoir mes analyses sanguines, m’a expédiée à l’hôpital...

De ce bref séjour, je garde

1. l’idée que l’hôpital public en France ne fonctionne pas si mal malgré ce qu’on dit

- Les urgences d’abord : certes, les accompagnants ( conjoints, parents, enfants) ne se sentent pas forcément bienvenus, les actes étant centrés sur le patient, et au plan administratif, on a l’impression -de l’extérieur - qu’il y a des marges de progrès...mais par rapport à mon dernier passage aux urgences à Grenoble il y a 4 ans, je trouve que le personnel soignant est efficace, et humain !
Normal , me direz- vous ? pas si sûr ... Surtout si j’en crois l’expérience récente d’un collègue aux Granges, Clinique privée de réeducation à Echirolles, où semble - t- il l’on cherche en vain l’humain, voire l’efficacité (mais pas la rentabilité !)...
- Les suites de soins, ensuite : une bonne partie du travail des soignants consiste à rechercher une chambre disponible dans le service ad hoc.
Evidemment , s’il n’y a pas assez de chambres, cela pose problème.
En ce qui me concerne, j’ ai attendu une heure à peine après la transfusion et j’ai été réorientée en gynécologie, où il y avait une place disponible cette nuit là.
-Le suivi post hospitalisation, enfin, qui est assuré à l’hôpital : l’on ne part pas sans RDV pour consultations et examens ...Bref, un vrai service public !
Dont il faut maintenir la qualité.

2. A la sortie, j’ ai trouvé que le printemps était vraiment beau au mois de mai, et la nature dans mon quartier foisonnante : Ah ces "coulées vertes" entre les ruisseaux, non loin des immmeubles, ces prairies naturelles et fleuries avec des cerisiers, des pruniers et des noyers , ces voûtes feuillües somptueuses, et ces arbres qui se balancent au souffle du vent ! Un quartier 50% "habitat social" écolo avant l’heure, d’inspiration nordique pour lequel avaient existé un atelier public d’urbanisme...

Mardi 12 Mai, matin, Vaulx en Velin, ENTPE :

- intervention dans le cadre du centre ressource pour les personnels de proximité (GUSP), innovation unique en France et au départ soutenue par la région .
Il y avait là environ 300 personnes, et une participation active des gardiens d’immeubles, dont l’activité varie de la technicité du nettoyage à la médiation sociale, au témoignage interessant, souvent émouvant, parfois drôle (certains se sont entrainés à slamer. ..).
il en ressort que l’idee d’un centre ressource est plus que jamais necessaire, mais à faire évoluer : pour qu’il soit efficace, inciter -voire rendre "obligatoire-" sa fréquentation, "remuscler" la cellule de coordination etc. En ce qui me concerne, il conforte mes projets de faire évoluer l a participation régionale à la GUSP (gestion urbaine et sociale de proximité) vers plus d’insertion (travaux d’immeubles avec embauche de jeunes, recyclerie-ressourcerie des déchets), plus d’environnement (peintures et produits non toxiques, incitation au tri des déchet) et plus de participation des habitants... L’autorénovation par les habitants hlm, "encadrée", que soutiennent certains bailleurs (pluralis) , la région... dans le cadre des CUCS, donne des resultats interessants). Cet exemple que j’ai cité a interessé differents acteurs.

- Soir, Lyon : A.G. Habitat et Humanisme
200 personnes environ, et une thématique d’actualité, plutôt centrée sur l’habitat des jeunes et leurs difficultés. J’ ai évoqué ce que tente de faire la région (FJT, logements sdf, saisonniers, prime jeunes, logement social...) et les pistes sur lesquelles nous travaillons , tandis que le préfet à la cohésion sociale préférait traiter de l’égalité des chances pour les jeuns dans l’accès à la formation .

Mercredi 13 Mai, Lyon, Interview politique régionale habitat

-Aprés midi : schéma régional accessibilité TER

Jeudi 14 Mai, matin, Accueil des délégations européennes

dans le cadre du Programme Urbameco, Conseil régional R. Alpes lire mon intervention

Après midi : intervention Cité des territoires, Grenoble

Cluster de recherche Politique Foncière.

Soir :

Lyon, repas et échanges avec la délégation urbameco

Vendredi 15 Mai :
- Matin, conseil régional, jury habitat

(examen des Plh )

-Grandlyon, 11heures : intervention table ronde dans le cadre Européen (Urbact) à Lyon "quartier en crise et Europe"

Le débat de la table ronde à laquelle je participais, interessant, a porté sur le diagnostique fait par les agglomérations, villes et régions d’Europe sur les conséquences visibles de la crise,puis sur les solutions apportées.
J’ ai évoqué les différents chiffres dont je disposais sur l’accroissement (assez considérable) du chômage des jeunes, plus nette dans les quartiers - qui comportent plus de jeunes- mais qui touche aussi des villes moyennes qui en ont moins l’habitude . (Car R. Alpes est une région plutôt riche mais encore industrielle et à ce titre d’avantage frappée par la crise actuelle).
D’autant que cela s’effectue dans un contexte de compétences transférées aux collectivités locales et territoriales et de révision des politiques publiques sans que les dotations de l’ état ne soient vraiment à niveau.

Les plans de soutien de la région :

Puis, nous avons évoqué les solutions : pour ma part j’ ai indiqué que la région Rhone- Alpes a mis en place un 1er plan de soutien (63 Millions d’euros)et s’appréte à en voter un 2eme début juin qui devrait atteindre 76 millions d’euros environ. Cela étant, j’ ai aussi insisté sur notre responsabilité en tant que collectivités territoriales, dont l’investissement et l’argent public est précieux pour les acteurs, et qui doit être de qualité, au service des habitants, et sur la nécessité de revoir la hiérarchie de nos priorités : qu’est ce qui compte ? D’abord que chacun ait de quoi se nourrir, et un toit , et que l’’on préserve la planète.. . mais je n’ ai pas esquivé non plus la question de la "gouvernance, l’animateur s’interrogeant sur la contagion (à venir ?) des prises en otages des patrons par les syndicalistes dans d’autres pays.
Je pense que si l’on veut éviter les face à face brutaux, il faut améliorer notre démocratie sociale qui fonctionne mal. Pourquoi refuser de donner la parole aux exclus ? L’expérience menée en Rhone Alpes , d’offrir une tribune après un vrai travail avec des personnes en difficulté, une médiation, a le mérite de mettre la souffrance et les difficultés des gens" sur la table" , ce qui et peut éviter aux grands élus la tentation de cotoyer la misère sans la voire (syndrome de la brioche de Marie Antoinette), cécité qui les prive de faire les bons arbitrages financiers...

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Après midi, concertation politique de la ville, préfecture Grenoble :

le compte rendu préfectoral était assez fidèle, à deux exceptions près -à mon sens- : il y était moins question du droit commun que ce que nous avions évoqué dans tous les groupes de travail (et notamment la necessité que l’ Etat précise ses engagements, s’engage à les maintenir ou les renforcer dans les quartiers. D’autre part, à l’inverse, la différence d’approche concernant la question des "périmètres" entre certaines agglo ou acteurs de l’ Isere (qui auraient souhaité faire coincider quartiers CUCS et ANRU - ce qui signifie une reduction des cucs car il y a moins de quartiers Anru !)- paraissait au contraire avoir été exagérée.
Du reste, alertée par mon intervention, l’ agglo concernée est allée rectifier le tir auprès de la préfecture.
L’autre remarque, était que nous pourrions tous ajouter que le report d’un an des CUCS annoncé par puisque Fadéla Amara devait aussi concerner les ZUS qui normalement doivent être revues à l’automne.
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Soir, préfecture, intervention dans le cadre du plan de relance ANRU Etat-communes-région .

Lundi 18 Mai, Conseil Régional (Rhône), échange et ateliers sur les SCOT

Mardi 19 et Mercredi 20 mai, Savoie et Haute Savoie :

présentation du plan handicap et commission extrarégionale décentralisée du handicap

Mercredi 27 Mai, Conseil régional R. Alpes

Comité de suivi du Centre ressource Foncier

Jeudi et Vendredi 28 et 29 Mai, réunion des commissions du Conseil régional

(en l’occurrence, me concernant : Ville habitat Foncier, Solidarités-, Santé, et enseignement Supérieur- recherche)
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